QUÉBEC, rafraîchir les villes : entre recherche de densité et intégration d’aménités environnementales

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Présentation générale du cas

Afin de limiter l’étalement urbain et d’optimiser la gestion des transports, les avantages d’une densité élevée sont souvent mis en avant. Or, il apparaît selon certains experts que les « arguments énergétiques pour et contre la densification des villes sont équilibrés et dépendent des infrastructures (par exemple les opportunités pour les bâtiments de partager les réseaux d’eau et d’énergie) ». Les débats sur cette question restent donc complexes, car de multiples facteurs, notamment morphologiques, entrent en ligne de compte.
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Contexte et justification

Cela dit, de manière générale, la densité peut avoir une incidence directe sur le microclimat urbain. En effet, plus la ville est dense, plus elle est susceptible de surchauffer du fait de la mauvaise circulation de l’air et du piégeage du rayonnement solaire.

La question des températures en ville est majeure et influe notamment sur la qualité de vie, la santé ou encore la consommation d’électricité. La notion d’îlot de chaleur urbain (ICU) sert à conceptualiser ce problème. L’ICU désigne les écarts de température observables entre les zones urbaines et les zones rurales. Ce phénomène est dû en grande partie à l’inertie thermique des matériaux utilisés en milieu urbain (ex. : le béton) : le bâti ainsi que les autres espaces minéralisés (routes, parcs de stationnement) emmagasinent la chaleur tout au long de la journée pour la restituer la nuit, ce qui peut causer des écarts de température importants entre ville et campagne.

Problématique de la durabilité urbaine

L’albédo, qui est la capacité de réflexion du matériau, est un autre paramètre qui agit sur l’ICU . Celui-ci peut créer des problèmes de santé (notamment cardiovasculaires) pour les habitants, du fait du stress thermique qu’ils subissent, mais également accroître les émissions de gaz à effet de serre, en raison de la consommation accrue d’électricité pour la climatisation, par exemple.

Analyse approfondie du cas sous étude en articulation avec la problématique de la durabilité urbaine

Des solutions peuvent alors être mises en place pour atténuer l’ICU:

  • Végétaliser les toits ou planter des arbres, et fournir un apport en eau dans la mesure du possible. Ces deux commodités «constituent des facteurs de rafraîchissement puisqu’elles emmagasinent peu d’énergie et, par évaporation ou évapotranspiration, elles rafraîchissent l’air dans la journée 20 ». Les végétaux contribuent également à capter le dioxyde de carbone pour le transformer en oxygène. Par ailleurs, l’intégration de végétaux ou surfaces végétalisées en ville contribue à limiter l’imperméabilisation des sols et donc à réduire les risques d’inondation;
  • Favoriser les surfaces d’albédo élevé (qui réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire au lieu de l’absorber) dans la construction des bâtiments et des infrastructures. Les divers moyens de rafraîchir les villes sont notamment mis en œuvre dans le cadre

des projets d’écoquartiers qui voient le jour depuis quelques années. Ceux-ci visent en effet à «générer une sobriété énergétique en créant des métabolismes urbains plus circulaires qui reposent sur l’utilisation des ressources locales et le recyclage constant des déchets 21 ».

La transition énergétique : Connaître et partager pour agir, p. 156

Références