CLERMONT-FERRAND devient la première « ville apprenante » de l’Unesco en France

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Clermont-Ferrand devient la première « ville apprenante » de l’Unesco en France

Le Monde.fr avec AFP | 26.01.2017  |Par Adrien de Tricornot

Revue Le Monde
Auteur Adrien de Tricornot
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Présentation générale du cas

Avec ses 35 000 étudiants et ses 6 000 chercheurs, la métropole auvergnate rejoint un réseau mondial d’échange de bonnes pratiques en faveur d’une éducation de qualité pour tous.

La ville de Clermont-Ferrand est devenue la première ville de France à intégrer le réseau mondial des villes apprenantes de l’Unesco, a annoncé la municipalité, mardi 24 janvier. « Ce type de ville mobilise ses ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur », indique la municipalité dans un communiqué.

La ville de Clermont-Ferrand est devenue première « ville apprenante » labellisée par l’Unesco. BORIS PERLIN (FLICKR CC BY 2.0)

Problématique de la durabilité urbaine

L’appartenance au réseau des villes apprenantes permet notamment d’échanger des idées, des bonnes pratiques et des savoir-faire. Des métropoles telles que Turin, Mexico, Tunis, Pékin ou Nairobi sont déjà labellisées. D’autres villes de France, dont Rennes, pourraient à leur tour rejoindre ce réseau créé en 2012, avait annoncé début janvier le premier ministre, Bernard Cazeneuve, lors de sa visite à Clermont-Ferrand.

La métropole auvergnate concentre plus de 35 000 étudiants et 6 000 chercheurs dans ses laboratoires de recherche. Et l’un des équipements culturels de la ville : l’Espace Mandela, inauguré fin 2014 dans le quartier de la Gauthière, a été désigné « lieu ville apprenante ». « Incubateur des talents, ce lieu pourra accueillir les échanges internationaux au sein du réseau », explique le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, dans le communiqué. Il souhaite également donner « un caractère festif à la démarche » de ville apprenante, en organisant des événements annuels.

Analyse approfondie du cas sous étude en articulation avec la problématique de la durabilité urbaine

Des « objectifs de développement durable »

Selon l’Unesco, une ville apprenante contribue à la réalisation d’« objectifs de développement durable » (ODD) fixés par l’Agenda 2030 des Nations unies, « en particulier l’objectif 4 (garantir une éducation de qualité, sans exclusion, équitable, avec possibilités d’apprentissage pour tous tout au long de la vie) et l’objectif 11 (faire des villes et des établissements humains des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables) ».

Au total, le réseau compte 177 membres dans 41 pays. Chez nos voisins, peu de villes l’ont encore rejoint : outre Turin en Italie, on note Gelsenkirchen (Allemagne), Viladecans (Espagne) ainsi que Bristol et Swansea (Royaume-Uni). Mais d’autres pays européens en comptent un plus grand nombre : le Portugal (8) et la Grèce (10, dont Athènes).

 Le réseau mondial des « villes apprenantes » de l’Unesco UNESCO, BORIS PERLIN (FLICKR CC BY 2.0)

Références 

[1]

  1. www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/26/clermont-ferrand-devient-la-premiere-ville-apprenante-de-l-unesco-en-france_5069318_4401467.html?xtmc=villes_durables&xtcr=24